Des observations sont effectuées dès la maternelle et les premiers gestes graphiques doivent être mis en place dès le plus jeune âge mais la rééducation peut commencer dès le début de la 3ème maternelle. Il ne sert à rien de faire faire des lignes d’écriture à un enfant qui n’a pas intégré le bon geste graphique !
D’abord, il y a un entretien avec l’enfant et ses parents : informations sur l’origine du trouble ou des difficultés rencontrées, contexte familial, histoire de l’enfant et vie affective, ressenti des parents. L’enfant aime-t-il écrire ? Il est indispensable de comprendre la problématique d’écriture qui amène à venir consulter. Ensuite, lors de la première séance, l’enfant réalise un bilan graphomoteur ainsi que différents tests d’écriture. L’étude des caractéristiques de l’écriture s’effectue au moyen d’échelles établies à partir de statistiques très précises. Sont donc examinés : l’écriture, la motricité graphique en cours d’écriture, la vitesse, l’âge graphomoteur, la dysgraphie.
En fonction des constats, je suis amenée à :
J’évalue la motricité graphique: position de l’enfant face à la table, position de la feuille, de la main, des doigts sur l’outil scripteur, qualité de la trace graphique, pression exercée par le crayon et vitesse d’écriture. La rééducation se fait dans une ambiance de progression positive et de mise en confiance. J’accompagne l’enfant dans ses efforts, son évolution et à son rythme. Chaque rééducation étant personnalisée il est important d’envoyer l’enfant chez un(e) graphomotricien(ne).
Cela me permet de réaliser un bilan qui comprend:
Je propose alors un second entretien avec l’enfant et ses parents.
Avec l’accord des parents et de l’enfant, je commence la rééducation. La graphomotricité repose sur une série de techniques de relaxation gestuelle et d’exercices graphiques, sur des formes pré-scripturales ludiques, qui permettent d’aborder les formes de la lettre sans parler d’écriture. Nous travaillons « à côté » de l’écriture. Il ne sert à rien de faire écrire un enfant qui n’a pas intégré les gestes nécessaires à la scription. Le but de la rééducation de l’écriture est d’obtenir le maximum d’efficacité avec le minimum d’effort lors de l’écriture.
La dysgraphie est présente chez 10% des enfants, adolescents et adultes. Elle peut être associée à d'autres troubles (dyspraxie, dyslexie…).
Le nombre de séance dépend de l’enfant, de l’importance des difficultés, de sa motivation et de son évolution. La séance de 60 minutes par semaine se divise en plusieurs séquences en fonction du type de difficultés rencontrées par l’enfant. La régularité est un gage de réussite. Le dernier quart d'heure est avec l'enfant et le(s) parent(s).
Faites attention à :
Et ensuite :
Tout cela empêche de maintenir longtemps l’effort graphique.
Au niveau psychomoteur :